Au Mexique, Frida Kahlo peint depuis la douleur de son corps; en Colombie Debora Arango est censurée pour avoir osé peindre des femmes nues; au Chili Violeta Parra parcourt le pays pour collecter les chants du peuple et nous transmettre son rêve d’Université Populaire.
Tous les jours au Mexique, en Colombie, au Brésil, en Argentine, au Chili des combattantes anonymes sortent dans la rue, à la recherche de leurs enfants disparus, de leurs filles enlevées, de toutes ces vies arrachées. Les femmes prennent en main leur vie, deviennent porte-paroles de leur communauté, et quand l’une d’entre elles se trouve réduite au silence, abattue ou assassinée, une nouvelle voix se lève pour continuer le combat.
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Rosa est une femme modeste, éduquée au Chili sous la dictature de Pinochet, endoctrinée entre les hommages au drapeau et les défilés en honneur de l’armée. Elle va se rebeller en découvrant l’histoire de détenus disparus dans le désert d’Atacama. Comme Frida Kahlo, elle va sublimer sa rage et sa douleur dans la création, en peignant la violence infligée par son père, son mari et son pays.
Rosa grandit entre deux époques :
Celle d’un régime sanglant où la culture est censurée et réduite au « show-business » et celle où elle est témoin de l’après-dictature, avec ses promesses d’émancipation, d’égalité pour les droits des femmes, malheureusement avortés.
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Claudia Urrutia s’immerge dans son portant à vêtements et s’empare de costumes pour retourner dans son enfance, devenir mère, père ou professeur. Hilarante et perçante, elle portera le masque d’une super-héroïne pour se battre contre les «zombies», ceux qui défendent le capitalisme à outrance.
À travers son chant, elle réclame justice pour celles qui sont victimes de l’autorité patriarcale et d’un machisme ordinaire. Rosa évoque la fête des morts au milieu d’un désert fleuri, pour installer l’art comme un chemin de résistance et de libération.
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Mise en scène et texte : Cristián Soto
Scénographie et masques : Violette Graveline
Création musicale : Igor Quezada
Création Lumière : Nicolas Masset
Vidéo : Michel Coste
Interprété par : Claudia Urrutia
Théâtre La Cour des 3 Coquins – Scène vivante.
Clermont-Ferrand, 2017.
Produit par Zumaya Verde avec l’aide du Conseil Départemental du Puy de Dôme et de la Ville de Clermont-Ferrand. En résidence de Création à La Cour des Trois Coquins – Scène Vivante et L’espace Nelson Mandela à Clermont-Ferrand. Coproductions Espace Paul Jargot à Crolles (38) et l’Espace du Moulin de l’étang à Billom (63). Partenaires Maison de Loisirs et de la Culture de Billom et le Collectif Autour d’elles.
Mise en scène et texte :
Cristián Soto
Scénographie et masques :
Violette Graveline
Création musicale :
Igor Quezada
Création lumière :
Nicolas Masset
Vidéo :
Michel Coste
Interprété par :
Claudia Urrutia
Théâtre La Cour des 3 Coquins – Scène vivante.
Clermont-Ferrand, 2017.
Produit par Zumaya Verde avec l’aide du Conseil Départemental du Puy de Dôme et de la Ville de Clermont-Ferrand. En résidence de Création à La Cour des Trois Coquins – Scène Vivante et L’espace Nelson Mandela à Clermont-Ferrand. Coproductions Espace Paul Jargot à Crolles (38) et l’Espace du Moulin de l’étang à Billom (63). Partenaires Maison de Loisirs et de la Culture de Billom et le Collectif Autour d’elles.
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Photos : Violette Graveline
et Thomas Flagel
Affiche : Violette Graveline
Photos : Violette Graveline
Photos : Violette Graveline
Web copyright : Cristián Soto